mercredi 18 juin 2025

Le matériel de chantage pédophile VIP du Mossad piraté par l'Iran quelques jours avant qu'Israël ne déclare la guerre

 https://vtforeignpolicy.com/2025/06/mossads-vip-pedophile-blackmail-material-hacked-by-iran-days-before-israel-declared-war/

Quelques jours avant les premières frappes, des pirates informatiques iraniens ont mené l’une des cyberopérations les plus dévastatrices de l’histoire moderne : ils ont saisi 3 téraoctets de données de renseignements israéliens top secrets.

Trump est-il sur le point d’avoir « son propre Irak » (en pire, car il s’agit en réalité de l’Iran) ?

 https://vtforeignpolicy.com/2025/06/is-trump-about-to-get-his-own-iraq-just-worse-because-its-actually-iran/

Drago Bosnic 18 juin 2025


L'une des erreurs les plus courantes est de confondre l'Iran et l'Irak. Pourtant, les deux pays voisins partagent bien plus de similitudes que leurs noms. Malheureusement, il semble que Téhéran soit dangereusement proche d'un malheur similaire à celui de son voisin en 2003. 

En effet, les États-Unis sont sur le point d'attaquer l'Iran, comme en témoigne la rhétorique de plus en plus virulente du président américain Donald Trump.  Il est allé jusqu'à démentir les informations de ses propres services de renseignement  concernant la possibilité que l'Iran se dote de l'arme nucléaire. Répondant à CNN que la directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, avait témoigné en mars que l'Iran ne construisait pas d'arme nucléaire,  Trump a été direct :

« Peu importe ce qu'elle a dit. Ils étaient très près d'obtenir une bombe nucléaire. »

Il semble que l'Iran soit « proche » d'une telle éventualité depuis plus de trois décennies . Pourtant, dans sa dernière évaluation, même la tristement célèbre CIA a confirmé que Téhéran ne mène pas de programme d'armement nucléaire. Ce rapport faisait également partie de l'évaluation annuelle des menaces du DNI. Gabbard, qui coordonne tous les services de renseignement américains, a déclaré devant la commission sénatoriale du renseignement que « les services de renseignement américains continuent d'estimer que l'Iran ne construit pas d'arme nucléaire et que le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, n'a pas autorisé le programme d'armement nucléaire qu'il a suspendu en 2003 ». Pourtant, Trump a complètement rejeté ces rapports, ce qui signifie qu'il obtient des renseignements différents de sources « inconnues ».

L'armée américaine déploie actuellement  un nombre sans précédent de moyens stratégiques au Moyen-Orient , dont un deuxième porte-avions, l'USS Nimitz. Outre l'US Navy, l'USAF est également impliquée, déployant des dizaines d'avions ravitailleurs. Tout cela intervient après que Trump a intensifié sa rhétorique déjà acerbe envers l'Iran. De retour du sommet du G7 au Canada, il a déclaré aux journalistes qu'il souhaitait « une véritable solution au problème nucléaire iranien ». Trump n'a pas vraiment précisé ce qu'il entendait par là, mais son ton, à lui seul, restait assez menaçant. Il a souligné que cela signifiait « rien de moins que l'abandon total par Téhéran de ses activités d'enrichissement », même si l'Iran est catégorique sur son refus de s'y conformer.

« Je n'ai pas dit que je cherchais un cessez-le-feu »,  a déclaré Trump, ajoutant : « [Le président français Emmanuel] Macron a déclaré à tort que j'avais quitté le sommet du G7, au Canada, pour retourner à Washington afin de travailler à un "cessez-le-feu" entre Israël et l'Iran. Faux ! Il ignore totalement pourquoi je suis en route pour Washington, mais cela n'a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C'est bien plus grave que cela. »

Cette déclaration fait suite à l'avertissement sans précédent lancé par Trump à près de dix millions d'habitants de Téhéran, leur  ordonnant d'« évacuer immédiatement » la capitale . On ignore encore s'il s'agit d'une menace liée à  une attaque américaine imminente contre l'Iran  ou d'un simple avertissement face à l'escalade des frappes israéliennes. Les derniers développements suggèrent qu'il pourrait s'agir des deux. Trump lui-même a déclaré que le monde « le saura dans les deux prochains jours », mais a également ajouté qu'il pourrait envoyer l'envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff, ou le vice-président J.D. Vance, rencontrer les responsables iraniens afin de rechercher une désescalade et des négociations. Il a souligné que « cela dépend de ce qui se passera à mon retour ». Cependant,  toutes ces exigences reviennent de fait à une capitulation de l'Iran .

De son côté, Téhéran refuse de le faire et annonce désormais qu'il ripostera  contre les bases militaires américaines au Moyen-Orient . Compte tenu de l'ampleur de l'arsenal de missiles iranien, les forces d'occupation américaines dans la région sont certainement exposées à un risque important ; Trump devra donc en tenir compte lors de sa décision finale. 

Par ailleurs, certains hauts responsables américains affirment que  Washington participe déjà aux frappes israéliennes contre l'Iran , bien qu'il soit difficile de savoir s'il s'agit d'un soutien important aux moyens de renseignement, de surveillance et de reconnaissance américains ou de formes plus directes d'implication. Quoi qu'il en soit, l'administration Trump se révèle être en  tout point aussi agressive que toutes les autres administrations des décennies précédentes .

Le Congrès américain tente désormais soi-disant d'empêcher Trump d'aller de l'avant en  limitant ses pouvoirs de déclencher une nouvelle guerre . Mais cela pourrait bien s'avérer vain, car il existe un soutien bipartisan très fort à la poursuite de l'agression américaine contre le monde entier. 

En effet, bien que les Démocrates clament haut et fort leur prétendue « opposition » à une attaque contre l'Iran, la vérité est que l'administration Biden était tout aussi belliqueuse et que la propagande dominante  galvanisait l'opinion publique américaine en faveur d'une guerre contre Téhéran,  même durant les dernières semaines et les derniers mois de son mandat. De plus, des éléments suggèrent que l'attaque contre l'Iran était planifiée avant l'arrivée de Trump au pouvoir.

En effet,  selon Axios , le Mossad s'était préparé environ huit mois avant son lancement. Cela signifierait que les services de renseignement américains étaient presque certainement impliqués dans la planification sous l'administration Biden et ont continué après l'arrivée au pouvoir de Trump. 

De plus, compte tenu des similitudes entre les actions des services de renseignement du régime de Kiev et celles du Mossad, la seule conclusion logique est que les États-Unis utilisent leurs mandataires en Israël et en Ukraine occupée par l'OTAN pour mener  des opérations de guerre hybride asymétrique contre des adversaires régionaux et mondiaux . Il semble que l'Iran soit désormais considéré comme une cible « plus gérable », ce qui incite les États-Unis à intensifier leur implication.

Tout cela démontre que  l'obsession américaine pour la guerre, la mort et la destruction  constitue la menace la plus meurtrière non seulement pour la paix mondiale, mais aussi pour l'existence même de la civilisation humaine. 

 Pire encore, l'Occident politique y adhère pleinement, comme en témoignent les actions des États membres les plus puissants de l'OTAN, dont le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, etc. De plus, le potentiel d'escalade est considérable, l'Iran étant un membre clé de plusieurs organisations d'un monde multipolaire en pleine expansion, notamment les BRICS+ et l'OCS (Organisation de coopération de Shanghai). Ni la Russie ni la Chine ne souhaitent voir l'Iran vaincu ou déstabilisé par une éventuelle révolution colorée qui pourrait dissoudre le pays ou le transformer en un énième vassal occidental.


Le Vermont condamne le nettoyage ethnique des Palestiniens par les États-Unis et IsraëlPlus de 280 milliards de dollars de contribuables américains investis depuis 1948 dans l'opération de nettoyage ethnique et d'occupation américano-israélienne
150 milliards de dollars d'« aide » directe et 130 milliards de dollars de contrats « Offense »
Source : Ambassade d'Israël, Washington, DC et Département d'État américain.

« Je te préférais quand tu ne réfléchissais pas » !

 https://rodlediazec.blogspot.com/2025/06/je-te-preferais-quand-tu-ne.html

mercredi 18 juin 2025

C’est par cette phrase du titre qu’un ami de longue date s’est esquivé de la soirée de retrouvailles.
La vérité est que nous traversons des temps infâmes où le simple fait de condamner une agression est considéré comme un acte répréhensible.
Être agressé, violé ou tué nous obligerait à accepter notre sort en silence, comme une punition méritée. Comme si nous devions expier des fautes sans savoir lesquelles devant le tribunal de la pensée : « Pardon, je vous demande pardon. Je ne sais pas pour quels crimes, ni pour quels péchés, ni pour quelles futilités expurgées des poubelles de l’esprit, mais, je vous en supplie, pardonnez-moi ! »

L’inversion perverse de la réalité est-elle le résultat d'une tendance passagère, comme une représentation artistique de mauvais goût, que le calendrier biffe de ses pages au hasard des épisodes ? Ou, plus concrètement, la volonté criminelle des élites, jamais en panne d’inspiration dès qu’il s’agit de bastonner le gueux  ?

Le russe contre tous ! Tous contre la Russie ! Par jalousie ! Par prédation ! Par amour du crime ! Et, apothéose, tous contre tous !
D’évidence, cela correspond au projet que la haute nous réserve dans un final d’apocalypse programmé pour 2030 — nous y arrivons ! — Et son maudit calendar !

De nos jours, affirmer des choses aussi banales que le jour est jour et la pluie est pluie, quand cela est, devient un acte d’insoumission aux yeux d'une population aliénée et de plus en plus masochiste.

Ce monde est un asile dans lequel la « guérison » passe par l'expiation de tous les péchés, agrémentée par des séances publiques d’autoflagellations, bientôt diffusées en direct sur Mondovision, la chaîne des enchaînés ! Un show dans lequel chacun bat sa coulpe se fouettant les douze paires de côtes jusqu’au sang !
En dehors du sillon tracé par le dominant, le dominé, est heureux sous le joug de ce qu'il s'est persuadé être son bonheur !

Le point d’accroche s’est solidement scotché dans les esprits, au point qu’en dehors des directives expectorées par des diseurs de brèves insanes aux informations en continu, aucune autre possibilité ne trouvera grâce aux yeux de l’addict. Sans sa dose quotidienne, il est tendu comme un arc !

C’est ainsi que le type ordinaire, qui n’aime pas le chinois, le russe, le juif, l’arabe et très moyennement l’Américain, surtout depuis que Trump est revenu aux affaires, vous traite de raciste parce que vous posez les questions qui dérangent. Et de facho quand vous dénoncez le laxisme de la justice à l’égard des coupables de viols, de coups de couteau ou des violences urbaines causées par des migrants sortis du chapeau de la bien nommée galaxie Soros.

La réaction violente de la population irlandaise devant des décisions de justice sur des tentatives de viols sur des jeunes filles est jugée démesurée par ces mêmes décérébrés, sans chercher à comprendre qu’elles ne font que répondre au laxisme d’une justice aux ordres du pouvoir profond.

Combien d’actes similaires enregistrés dans tous les pays d’Europe passés sous silence ? Si la police fait son travail, qu’en est-il de la justice ?
 
Comme de bien entendu, ces irlandais n’ont rien compris au film ! Du moins, c’est ainsi que les médias nous présentent le narratif !

C’est par le même procédé que l’on accepte l’idée d’une Troisième guerre mondiale, parce qu’il faut nous mettre du plomb dans la tête ! C’est du pousse-toi de là que je m’y mette où je n’entends plus bien de mes deux oreilles !

Ce n'est pas la goutte qui remplit la vase, mais c'est elle, si insignifiante qu'elle soit, qui le fait déborder.

Sous l’Casque d’Erby 


Chine : « Le monde peut avancer sans l’Amérique. »

 https://halturnerradioshow.com/index.php/news-selections/world-news/china-the-world-can-move-forward-without-america

Les propos troublants du dirigeant chinois Xi Jinping : « Le monde peut avancer sans l’Amérique » . . .

Il a poursuivi en disant : « Les empires sont tombés lorsqu'ils ont oublié le respect, les États-Unis ne feront pas exception . »

 Impossible de charger la copie d'écran des propos tenus par Xi Jinping

Voir sur le site de Hal Turner




Pourquoi les attaques israéliennes se retournent contre eux alors que les Iraniens se rassemblent autour du drapeau

 https://www.middleeasteye.net/opinion/israel-attacks-are-backfiring-iranians-rally-around-flag-why

        L'approche belliqueuse de Tel-Aviv attise un nationalisme généralisé, même parmi ceux qui s'opposent au régime de Téhéran.
Des manifestants se rassemblent dans le centre de Téhéran pour protester contre la vague de frappes israéliennes contre l'Iran, le 13 juin 2025 (Atta Kenare/AFP)

Des manifestants se rassemblent dans le centre de Téhéran pour protester contre la vague de frappes israéliennes contre l'Iran, le 13 juin 2025 (Atta Kenare/AFP)

Israël semble avoir oublié une leçon de l’ invasion irakienne de l’Iran en 1980. Au lieu d’induire un changement de régime, elle a conduit le peuple iranien à se rallier derrière la République islamique au nom du nationalisme, et pas nécessairement par amour pour l’élite cléricale. 

Plutôt que d’alimenter la dissidence interne, les récentes frappes israéliennes ont également déclenché une résurgence du sentiment nationaliste, centré non pas sur le soutien au régime, mais sur la défense de la nation. 

Des cérémonies de deuil publiques et des hommages en ligne ont eu lieu. Même certains de ceux qui étaient autrefois affiliés au mouvement « Femme, Vie, Liberté » ont commencé à exprimer leur solidarité avec ceux qu'ils présentent désormais comme des « défenseurs de la patrie ». 

Dans les quartiers ouvriers et les zones rurales, où les mouvements d’opposition ont eu du mal à s’implanter, ces sentiments sont encore plus forts.

La tentative d'Israël de séparer le peuple iranien de son État s'est, du moins pour l'instant, retournée contre lui. La réaction dominante en Iran n'a pas été la jubilation ou le soulèvement, mais un rassemblement autour du drapeau – un phénomène familier à ceux qui étudient les mécanismes du traumatisme national et des menaces extérieures. 

Le ciblage de hauts responsables, loin d’encourager les appels à un changement de régime, a été interprété par de nombreux Iraniens comme une attaque directe contre la souveraineté nationale. 

Au-delà des frappes aériennes israéliennes très médiatisées sur les infrastructures nucléaires et de missiles iraniennes, et de la suppression délibérée des systèmes de défense aérienne iraniens , la réalisation la plus importante et la plus déterminante de la récente campagne militaire israélienne réside ailleurs : dans les assassinats ciblés des plus hauts dirigeants militaires iraniens. 

Des ambitions plus larges

La mort de Mohammad Bagheri, chef d'état-major de l'armée iranienne, de Hossein Salami, chef du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et d'Amir Ali Hajizadeh, commandant de la force aérospatiale du CGRI, entre autres, a ébranlé les échelons supérieurs de l'appareil militaire iranien. 

Il ne s'agissait pas de personnages secondaires. Ils étaient les architectes de la doctrine de dissuasion régionale de l'Iran, et leur élimination coordonnée – en quelques heures – marque un changement dans la nature et les objectifs de la campagne israélienne. 

L’opération est allée bien au-delà d’une frappe préventive contre l’escalade nucléaire ; elle a porté un coup calibré à la structure de commandement stratégique de la République islamique.

Israël a peut-être involontairement offert à la République islamique un puissant cadeau politique : un moment de cohésion, un ennemi commun

Alors que les responsables israéliens affirment officiellement que leur objectif principal est de retarder ou de faire dérailler les ambitions nucléaires de l'Iran, l'ampleur et la précision des frappes - en particulier l'attaque de lundi contre une chaîne de télévision nationale et les assassinats de hauts responsables - suggèrent des ambitions plus larges. 

Depuis des années, les milieux politiques régionaux et occidentaux spéculent sur le fait que le calcul stratégique à long terme d'Israël considère un Iran fort, stable et territorialement intact comme une menace géopolitique durable. Israël considère l'Iran non seulement comme un État hostile, mais aussi comme un rival civilisationnel régional dont la puissance doit être contenue – non seulement en raison de son programme nucléaire, mais aussi de sa cohérence politique et géographique.

Cette logique stratégique a façonné des décennies d'opérations secrètes, d'efforts d'isolement diplomatique et de sanctions économiques. Elle nourrit également des idées anciennes – murmurées et parfois énoncées ouvertement – ​​sur un éventuel changement de régime, voire sur la fragmentation de l'Iran en États successeurs plus petits et plus faibles. 

De telles visions, autrefois cantonnées aux livres blancs politiques bellicistes de Washington et de Tel-Aviv, ont retrouvé un nouvel élan à la suite des manifestations nationales en Iran qui ont suivi la mort de Mahsa Amini en 2022. Ce soulèvement, mené par des femmes et des jeunes sous le slogan « Femme, Vie, Liberté », a représenté le défi intérieur le plus évident pour la République islamique depuis une génération.

Pressentant une opportunité, les États-Unis et Israël ont renforcé leur soutien aux groupes d'opposition. Parmi eux, Reza Pahlavi , le prince héritier en exil, est apparu comme une figure emblématique. Sa visite largement médiatisée en Israël et ses déclarations appelant ouvertement à un soutien coordonné pour renverser la République islamique étaient sans précédent. Cette convergence des figures de l'opposition et des gouvernements étrangers a marqué le passage d'une solidarité passive à un alignement ouvert.

Récit de libération

Ce réalignement est devenu plus explicite au lendemain des frappes de ce mois-ci, lorsque le message d'Israël a changé. Ne se concentrant plus uniquement sur la non-prolifération nucléaire, Israël a commencé à présenter ses opérations comme s'inscrivant dans une lutte plus large pour libérer le peuple iranien d'un régime répressif. 

Ce discours met l'accent sur la séparation entre la République islamique et le peuple iranien, insistant sur le fait qu'il ne s'agit pas d'une guerre contre l'Iran, mais contre ses dirigeants. Des campagnes publiques ont cherché à associer les actions militaires d'Israël aux aspirations des Iraniens ordinaires. Des personnalités de la diaspora comme Pahlavi  et l'ancien footballeur Ali Karimi ont publiquement fait écho à ce discours, appelant les Iraniens à soutenir la chute du régime.

Mais malgré un effort de communication stratégique clair, la campagne n’a pas réussi à captiver l’imagination nationale en Iran. 

Un bilan colonial : comment la guerre d'Israël contre l'Iran rouvre de vieilles blessures
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Ce que les dirigeants israéliens et leurs alliés ont peut-être sous-estimé, c'est la mémoire historique profondément ancrée dans l'opinion publique iranienne et sa résistance réflexive à toute intervention étrangère. Si l'opposition à la République islamique reste largement répandue, notamment parmi les jeunes et les populations urbaines, la vue d'une armée étrangère tuant des commandants iraniens sur le sol iranien suscite un sentiment tout autre.

Ce changement n'est pas seulement symbolique. Le niveau d'unité nationale observé, notamment en contraste avec les périodes passées de troubles internes – comme les manifestations contre les prix du carburant en 2019 ou les manifestations contre Amini – suggère qu'Israël a peut-être involontairement offert à la République islamique un puissant cadeau politique : un moment de cohésion, un ennemi commun et une suspension temporaire des divisions internes. 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rejoint ainsi les rangs de Saddam Hussein, dont la décision d’envahir l’Iran en 1980 a consolidé la position précaire de l’ayatollah Khomeini parmi les autres factions révolutionnaires en Iran.

Il est prématuré de dire si cette unité perdurera. L'Iran demeure une société profondément fracturée, marquée par des clivages générationnels, idéologiques et économiques. Mais pour l'instant, il est clair que les frappes israéliennes n'ont pas accéléré l'effondrement du régime ; elles l'ont peut-être même retardé. Et dans la longue chronologie de la planification stratégique, la dernière opération israélienne pourrait bien rester dans les mémoires non pas pour ce qu'elle a détruit, mais pour ce qu'elle a involontairement renforcé.

Les opinions exprimées dans cet article appartiennent à l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique éditoriale de Middle East Eye.

Mohammad Eslami est professeur adjoint de relations internationales à l'Université du Minho, chercheur invité en sécurité internationale à l'Université de la ville de Dublin, en Irlande, et titulaire de la bourse Max Weber en sécurité internationale à l'Institut universitaire européen de Florence, en Italie. 

Il a également été membre de l'Académie de négociation sur le contrôle des armements, dirigée par le Centre Davis d'études russes et eurasiennes de l'Université Harvard. Ses recherches portent principalement sur la prolifération des armes conventionnelles et non conventionnelles au Moyen-Orient.

Ibrahim al-Marashi est professeur associé d'histoire du Moyen-Orient à l'Université d'État de Californie à San Marcos. Parmi ses publications figurent Iraq's Armed Forces: An Analytical History (2008), The Modern History of Iraq (2017) et A Concise History of the Middle East (à paraître).

Middle East Eye offre une couverture et une analyse indépendantes et inégalées du Moyen-Orient, de l'Afrique du Nord et au-delà. Pour en savoir plus sur la republication de ce contenu et les frais associés, veuillez remplir ce formulaire . Pour en savoir plus sur MEE, cliquez ic

mardi 17 juin 2025

Macron fait-il assassiner des opposants et des lanceurs d’alerte ? (OD)

 https://www.crashdebug.fr/macron-fait-il-assassiner-des-opposants-et-des-lanceurs-dalerte-od

Bonjour c'est exactement la question que je me posais. Car on avait eu des infos comme quoi le chef de l'état était à la tête d'un commando de tueur, je n'y ai pas cru à l'époque, mais là, je suis bien obligé de me poser la question.

16 juin 2025

Erice denece

Eric Denécé, retrouvé mort le 13 juin 2025

par Pierre Lefevre

L’Eborgneur en chef des Gilets jaunes, Emmanuel Macron, qui doit avoir le goût du sang dans la bouche et qui a déclaré le 13 juin 2025 en soirée, que « la France participera aux opérations de défense d’Israël, en cas de représailles de l’Iran », ferait-il assassiner des opposants et des lanceurs d’alerte ?

Si l’on en croit les accusations portées dans l’article d’un journaliste brésilien publié par le site « Profession gendarme » (qui nous fait l’honneur de diffuser également certains de nos articles), la Grande faucheuse des EHPAD et « Monsieur Brigitte » disposeraient d’une bande de tueurs aux ordres, qui serait composée de fonctionnaires éborgneurs et de militaires, en activité ou en retraite, et qui serait dirigée par leur homme de main, Alexandre Benalla.

Vrai ou faux ? Comment savoir ?

Toujours est-il que cette question devient de plus en plus légitime, d’autant que l’histoire de la Ve République est jonchée de cadavres d’hommes qui ont eu le tort de fréquenter de trop près les présidents, ou d’être des menaces à cause de leurs connaissances de certaines affaires.

Et si la chose est très documentée pour de Gaulle, Giscard et Mitterrand, Chirac, Sarkozy, et Hollande ne seraient pas en reste, surtout pour Hollande d’ailleurs.

L’affaire Jovanovic : tentative d’internement ou d’assassinat ?

Dans la nuit du 12 au 13 mai 2025, vers 1h du matin, une intervention spectaculaire du GIPN, accompagnée de la BAC, de pompiers et d’agents préfectoraux (une soixantaine de personnes au total), a visé le domicile de Pierre Jovanovic, journaliste et écrivain critique du système financier, ainsi que sa maison d’édition, « Le Jardin des Livres », à Paris.

Cette intervention inédite des forces de police et des fonctionnaires de différents services étatiques était officiellement motivée par une procédure d’internement psychiatrique, déclenchée par un courriel qui aurait signalé un prétendu « risque suicidaire » de Jovanovic, alors qu’il aurait été en possession d’une arme à feu, d’où l’impressionnant dispositif mis en place.

Jovanovic benalla macron

Si Jovanovic retient la thèse officielle d’une mesure d’internement d’office en hôpital psychiatrique, afin de le protéger de ses envies suicidaires, qu’il n’aurait jamais eues, et il n’y a aucune raison de ne pas le croire, une autre thèse circulerait dans certains cercles : l’objectif aurait été d’abattre Jovanovic.

En résumé, et pour faire court : une fois que certains membres du RAID auraient pénétré dans la pièce où il était censé se trouver, une fusillade aurait éclaté, et Jovanovic aurait malheureusement trouvé la mort. Un assassinat déguisé en légitime défense, en quelque sorte.

Parler des risques de guerre nucléaire que fait courir au monde l’Eborgneur en chef des Gilets jaunes, la Grande faucheuse des EHPAD, vous ferait-il passer de vie à trépas ?

Eric Denécé a été retrouvé mort.

Il se serait suicidé avec une arme de chasse dans sa voiture.

Sa famille et l’ensemble de ses amis et relations professionnelles remettraient fortement en cause la thèse du suicide.

Nous aussi.

Ancien officier de renseignement de la Marine nationale, docteur en Science politique, Eric Denécé était directeur du Centre français de Recherche sur le Renseignement, une association loi 1901. Il est l’auteur de vingt-neuf ouvrages, ainsi que de nombreux articles et rapports consacrés au renseignement, à l’intelligence économique, au terrorisme et aux opérations spéciales. Ses travaux lui ont valu d’être lauréat du Prix 1996 de la Fondation pour les Etudes de Défense (FED) et du Prix Akropolis 2009 (Institut des Hautes Etudes de Sécurité Intérieure).

Avant d’être retrouvé mort dans sa voiture, il avait remis très fortement en cause la capacité de l’Eborgneur en chef des Gilets jaunes à assurer les fonctions de Président de la République française, en particulier lors d’une interview dans le média « Ligne Droite », voir ci-dessous :

« Je dois avouer que pour la première fois depuis 2 ans, je suis véritablement inquiet des risques de dérive de ce conflit vers une possible aggravation pouvant aller jusqu’à, en tout cas, à des menaces nucléaires sérieuses.

« Le deuxième élément qui me rend moins confiant, c’est, je crois, que nous sommes entrés dans une irrationalité totale de la part d’un certain nombre de dirigeants qui ne sont malheureusement pas contraints par leur entourage.

« On voit bien sûr l’irrationalité totale du président Macron.

« Certains disent que Macron est capable d’aller plus loin et de menacer à son tour la Russie de dissuasion nucléaire si quelque chose se passait en Ukraine. »

« On se demande effectivement s’il défend les intérêts des Français »

« Et à côté de ça, encore une fois, je suis assez sidéré de la position des acteurs politiques français. Le président Macron, bien sûr, on fait sourire, on est face à un homme qui supprime successivement depuis qu’il est au pouvoir, le corps diplomatique, le corps préfectoral, qui menace la Russie, qui ne cesse d’augmenter la dette française…

« On se demande effectivement s’il défend les intérêts des Français, quand on voit l’inexpérience de son gouvernement dont pas un des ministres, ni à la Défense, ni ailleurs, n’a connu les forces armées ou le service militaire, c’est assez catastrophique. »

Le programme des psychopathes de Davos

Dans les faits, y a-t-il réellement une irrationalité dans le comportement de l’Eborgneur en chef des Gilets jaunes et des politiciens qui le maintiennent au pouvoir en ne votant pas sa destitution à l’Assemblée nationale, tous bords politiques confondus, ou applique-t-il, rationnellement, le programme des psychopathes de Davos qui prône la destruction des vieilles structures politiques et économiques européennes, le remplacement des blancs et la dépopulation ?

« Amusez-vous donc à remettre en cause le pouvoir de l’Eborgneur en chef des Gilets jaune sur l’usage de l’arme nucléaire… »

L’assassinat d’Eric Denécé serait un message clair et limpide « Amusez-vous donc, d’où que vous soyez, à remettre en cause le pouvoir de l’Eborgneur en chef des Gilets jaunes sur l’usage de l’arme nucléaire, et il vous en coûtera la vie ».

Pierre Lefevre, Profession Gendarme, le 15 juin 2025

Rappel :

L’Elysée a envoyé le GIPN chez Pierre Jovanovic pour le faire interner en psychiatrie

https://vtforeignpolicy.com/2025/03/macrons-assassination-squad-the-french-leader-commands-a-secret-army-of-professional-assassins-to-eliminate-critics-and-the-opposition/

CES VOIX DANS NOS TÊTES – L’INGÉNIERIE SOCIALE MODERNE DANS LE “MONDE LIBRE” (1/3) (XYLOGLOSSE)

 https://www.crashdebug.fr/ces-voix-dans-nos-tetes-lingenierie-sociale-moderne-dans-le-monde-libre-1-3-xyloglosse

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ludovic

La ruse suprême du diable, écrivait Charles Baudelaire, est d’avoir réussi à faire croire qu’il n’existe pas. C’est aussi en quelque sorte le tour de force des services secrets d’avoir réussi à faire croire que leur action ne s’exerce qu’à l’étranger, et que toute influence, tout piratage mental ne saurait être que le résultat de forces étrangères, comme récemment l’affaire de la gifle infligée à Emmanuel Macron, par son “épouse”, dont les images ont aussitôt été mises sur le compte de l’ingérence russe. 

Le fait de croire que la propagande est toujours d’origine étrangère ne s’est pas installé par hasard, c’est le résultat d’une illusion entretenue sciemment par les services secrets depuis l’époque où la propagande a cessé de s’appeler « propagande de guerre », c’est-à-dire jusqu’au lendemain de la Première guerre mondiale, où les régimes démocratiques se sont avisés de la nécessité d’une opération permanente d’influence en temps de paix, ne serait-ce que pour nous inculquer leur notion de la “paix” (l’entretien de la menace de l’ennemi plus ou moins réel) et de la “liberté” (la consommation).

 C’est depuis le début du XXe siècle qu’elle a changé de nom pour s’appeler, information, relations publiques (Edward Bernays) et être tantôt assumée tantôt dénoncée comme Manufacture du consentement et s’infiltrer dans tous les domaines d’activité de ce qu’on appelle « le monde libre ». 


Résultat, les services secrets sont loin de n’employer que des espions (agents envoyés à l’étranger) : ils ont aussi recours à des agences de communication, de publicité, des expériences de psychologie expérimentale pouvant aller loin dans la cruauté, (comme celles d’Ewen Cameron et du programme MK-Ultra…) et sont infiltrés dans les universités et les centres de recherche scientifique. 

C’est à partir du début du XXe siècle, principalement dans la nébuleuse de l’Institut Tavistock, que s’est développée cette propagande scientifique moderne, qui traite les populations indigènes (européennes, occidentales) comme des ennemis en puissance, qu’il est impératif de programmer, conditionner, hypnotiser. C’est l’aveu même qu’un des pères fondateurs de cette ingénierie sociale de masse Edward Bernays, qui écrit que les démocraties ont besoin pour garder leur légitimité d’avoir l’assentiment des populations. À ceci près que cet assentiment, elles ont les moyens de le créer. 


La série d’articles qui s’ouvre ici a été publiée dans les numéros 482, 483 et 484 de l’Antipresse, journal de Slobodan Despot

S’il est une phrase apprise dès l’école dont on ne tire pas les leçons, c’est bien « L’histoire est écrite par les vainqueurs ». Tant que cela restera vrai et qu’on ne se demandera pas qui sont les véritables vainqueurs de l’histoire, l’épisode Coronavirus, le jour où il entrera dans les manuels sera résumé à peu près comme suit (calqué, donc, sur le narratif médiatique qui nous aura enfermés dans une réalité parallèle) : 

« À partir de mars 2020 s’est déclarée une pandémie globale qui n’a pu être contenue que grâce aux efforts concertés des gouvernements mondiaux, une stratégie dans l’ensemble cohérente déployée par les organismes mondiaux de santé, main dans la main avec l’industrie pharmaceutique moderne, toujours à la pointe de la recherche »… 


Ce récit, qui est ce qui se rapproche le plus, à l’ère moderne, du poème épique, ne mentionnera ni la privatisation de l’Organisation Mondiale pour la Santé par la fondation Bill and Melinda Gates et GAVI (ne parlons même pas de la privatisation des nations par les banques), ni des tendances génocidaires de Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur de l’OMS, dirigée contre l’ethnie majoritaire de son pays d’origine… 


En 2020, quand j’ai commencé à relayer l’excellente vidéo de Marcel D., rigoureusement documentée, contrairement à ce que son ton satirique et volontiers vulgaire aurait pu suggérer (1) , il m’a été objecté par des gens qui avaient manifestement déjà appris par cœur les leçons de l’histoire du futur, que « Bill Gates n’est qu’un milliardaire à l’américaine, qui tue le temps en se livrant à la philanthropie ». 

C’est mignon, est-on tenté de dire. Que des citoyens ordinaires renforcent tous les super-pouvoirs que sont les gouvernements et les milliardaires par une confiance qu’on ne rencontre guère que chez les canetons, voilà qui me dépassait, sans pour autant me surprendre tout à fait (et ne nous trompons pas : chez nous, ils s’appellent milliardaires alors qu’à l’est, ce sont de vulgaires oligarques, dixit la presse du monde libre). 

LE PREMIER BUREAU OFFICIEL DE MANIPULATION DES ESPRITS

Pourtant l’opération de propagande, de manipulation et de terreur, qui s’est déchaînée dans le monde entier ou presque à partir de 2020 avec une synchronisation qui laisse rêveur, est l’aboutissement de recherches entamées un peu plus d’un siècle plus tôt, financées par plusieurs lignées de “philanthropes”, notamment les Carnegie, les Rothschild, les Rockefeller (2) et la famille royale britannique, à l’origine en 1913 de la création du Bureau de la Propagande de Guerre, sis à la Wellington House à Londres. 

L’historien Arnold Toynbee en était le directeur des études sur l’avenir tandis que Walter Lippmann et Edward Bernays s’occupaient de la manipulation de l’opinion publique en vue de modifier les opinion britannique et américaine en faveur de l’entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale. 

Ce Bureau allait devenir la clinique Tavistock en 1920 puis, en 1947, l’Institut Tavistock des Relations Humaines. Le terrain de recherche de ce vénérable institut ? La propagande scientifique moderne, ou ingénierie sociale. 

L’opération la plus retentissante des activités du Bureau britannique pour la propagande de guerre aura consisté, au début de la Première guerre mondiale, à diffuser une image caricaturale de l’empereur Guillaume II et à propager des accusations d’atrocités commises par les Allemands contre les civils en Belgique, en faisant croire notamment que des soldats allemands assoiffés de sang auraient coupé les mains à des enfants belges, violé et démembré des femmes qu’ils auraient clouées à des portes de bâtiments publics. 

On retrouve même des traces de ces rumeurs dans Le temps retrouvé de Marcel Proust. Une des techniques de retournement de l’opinion est le “sondage”, qui est en fait une opération de modelage de l’opinion : tout est dans la manière de formuler la question. C’est de manière stratégique que les opérations de désinformation et de confusion seraient menées depuis Londres et non depuis les États-Unis. En effet, les ambassadeurs britannique, français et belge s’étaient prononcés contre l’établissement d’un service de propagande sur le sol américain, afin de brouiller les pistes face à la trop manifeste propagande allemande (2). Cette propagande financée par la couronne britannique et par les inévitables Rothschild et Rockefeller, importable d’un côté à l’autre de l’océan Atlantique, allait bénéficier du relais de l’édition, de la presse, de la publicité et des cinémas, qui diffusaient depuis 1910 des images de ce qu’on appelle à tort ou à raison « actualités » ou « informations » (Newsreels en anglais). 


DE LA PSYCHANALYSE À LA FABRIQUE DU CONSENTEMENT

Il n’est que trop facile de croire que la propagande et la manipulation de masse seraient des inventions de régimes fascistes (qu’ils soient nationalistes ou bolcheviques). Après tout, Staline n’appelait-il pas les écrivains du Parti « les ingénieurs de l’âme humaine »… 

La vérité est qu’un des livres de chevet de Joseph Goebbels était Propaganda, manifeste d’Edward Bernays paru à New York en 1928. Wikipédia nous apprend que les techniques de propagande moderne ont été codifiées et appliquées la première fois d’une façon scientifique par Bernays et l’essayiste Walter Lippmann. 

Bernays était le neveu de Sigmund Freud (lequel, avec l’invention controversée de la psychanalyse, a contribué à réduire l’humain à ses pulsions sexuelles, idée exploitée avec grand profit par le cinéma et la propagande commerciale qu’on appelle aujourd’hui publicité). Bernays se voyait, selon ses propres mots comme un « psychanalyste des corporations en difficultés » (comme l’écrit Norman Baillargeon dans sa préface à la réédition française du livre de Bernays). Il n’est d’ailleurs pas interdit d’étendre la notion de corporation à tout système étatique. 

Bernays est l’inventeur de ce qu’il appelle « Ingénierie du consentement » ou « fabrique du consentement », formule attribuée à Walter Lippmann.  

En France, c’est en mars 1938 qu’apparaîtra un ministère de la Propagande, dans le second cabinet Léon Blum. Ce ministère continuera d’exister sous la Quatrième République sous le nom de ministère de l’Information


UN DISCRET CLUB LITTÉRAIRE
La première équipe de ce qui deviendrait l’Institut Tavistock était composée d’Arnold Toynbee, des lords Northcliffe et Rothmere, mais aussi de Walter Lippmann et d’Edward Bernays. « Autrefois, ceux qui gouvernaient […] orientaient le cours de l’histoire en faisant simplement ce qu’ils avaient envie de faire. [Leurs] successeurs ne peuvent plus faire ce qu’ils veulent sans l’assentiment des masses et ils ont trouvé dans la propagande un outil de plus en plus fiable pour obtenir cet accord. La propagande a par conséquent un bel avenir devant elle. » écrira Edward Bernays en 1928 dans son essai Propaganda

Quant à Toynbee, auteur des vingt volumes de L’histoire de la civilisation occidentale, sa théorie postulait que toutes les grande civilisations étant vouées à s’effondrer, ce déclin pouvait être amorti par l’oligarchie véritablement au pouvoir en recrutant une sorte de clergé dévoué aux principes de la règle impériale (comprendre : oligarchique). 

Les activités de l’Institut Tavistock sont restées confidentielles jusqu’en 1935, avec la collaboration d’écrivains aussi connus que Arthur Conan Doyle (Sherlock Holmes), Thomas Hardy (Tess d’Uberville), H. G. Wells (La guerre des mondes, La machine à remonter le temps… mais aussi Le nouvel ordre mondial, essai dans lequel Wells prône la formation d’un gouvernement mondial socialiste et scientifiquement planifié en vue de la défense des droits de l’homme), G. K. Chesterton (Un nommé jeudi), John Galsworthy, etc., puisqu’une propagande réussie s’assurera un succès durable en enrôlant des agents officiels et officieux dans tous les domaines de la vie publique et artistique (voir au printemps 2020 la mise à contribution contre rémunération des youtubeurs et autres influenceurs, enrôlés pour nous inciter à « rester chez nous », mais aussi l’étrange unanimité du monde culturel et artistique au sujet de cette “crise”)

COMMENT BLANCHIR UNE ARME DE GUERRE

Le Dictionnaire historique de la langue française nous apprend que jusqu’au tournant des dix-huitième et dix-neuvième siècles, le mot propagande signifie propagation de la foi (chrétienne). 

Ce mot prendra un sens politique après la Révolution en février 1795, avec la première proclamation officielle de séparation entre l’Église constitutionnelle et l’État. Il ne faudrait d’ailleurs pas en déduire hâtivement que le phénomène religieux s’est affaibli puisqu’à partir de cette époque, le culte méconnu car maçonnique de l’Être suprême, puis celui de la République nimberont le régime d’une aura mystique… Avant que d’autres idoles ne viennent lui prêter main forte. 
Il serait peut-être une erreur de croire qu’il s’agit d’une religion sans dieu puisque dans le règne de la contrefaçon, tout est divinisable, quitte à ce que le culte passe par des idoles, qu’elles soient cristallisées dans le culte de la personnalité ou le Parti. 

La propagande servirait donc à renforcer une sorte de culte qui ne dit pas son nom – l’idole de la science s’ajoutait officiellement à partir de 2020 à ce culte polythéiquement correct. Le franc-maçon et ancien ministre français de l’Éducation nationale Vincent Peillon appelle la laïcité Une religion pour la République (titre d’un de ses livres). Il a d’ailleurs raison de constater que les grandes structures de pouvoir ont besoin d’un principe (plus ou moins) supérieur pour se prévaloir d’une forme de légitimité. 

Pour innocenter les démocraties occidentales de toute pratique suspecte, le mot propagande a progressivement été remplacé par publicité, relations publiques, communication politique ou santé mentale. Il semblerait même que ce soit la femme d’Edward Bernays qui ait suggéré à celui-ci d’employer un autre mot.  

L’emploi du mot propagande a été réservé aux pratiques de pays ennemis ou jugés dangereux. De leur côté, les travaux sur la manipulation des masses seraient déguisés en organismes spécialisés dans la sociologie, la psychologie (expérimentale ou non) et la psychiatrie (impliquant déjà une vision standardisée et standardisable du comportement humain, séparant le corps de l’esprit et tournant le dos au concept d’âme, traitant les symptômes par la chimie). 

Mais l’ingénierie sociale, qui est aujourd’hui enseignée dans les universités, ne se limite pas à la propagande. D’ailleurs même si c’était le cas, l’opinion est une force agissante. 

LE POUVOIR DE L’ARGENT
Dans ses versions successives, l’Institut Tavistock des Relations Humaines, faisait partie d’une constellation de deux cents ou trois cents organismes financés par la dynastie Rockefeller (sans compter les organisations créées par d’autres “philanthropes”). 

Les immenses fortunes américaines du tournant des XIXe et XXe siècle auront été le produit de la révolution bourgeoise de 1789 (relisez l’immense Balzac). Il semble qu’après la transformation du monde physique, c’est à la transformation du monde mental que se consacreront les vitrines du pouvoir occulte qu’on appelle “démocraties”. Ce pouvoir occulte, c’est-à-dire caché, d’abord financier, est loin d’être dépourvu de visées spirituelles, philosophiques et contre-spirituelles, et tire son inspiration des utopies, notamment des utopies socialistes, elles-mêmes traversées par des courants philosophiques, spirituels et gnostiques. 

Si le mot utopie est souvent employé avec une connotation rêveuse, même sur le papier, ces cités idéales illustrent l’idée que les rêves des rationalistes sont nos cauchemars. 

Pour donner une idées de l’influence de ces nouvelles fortunes, la fondation Carnegie, avec le soutien des Rockefeller, a réussi à remodeler complètement la conception de la médecine à partir du début du XXe siècle, en commandant le Rapport Flexner, dont ils se serviraient pour pousser les écoles, académies et universités de médecine existantes à abandonner les pratiques traditionnelles au profit de la chimie, plus rentable et correspondant aussi à une vision mécaniste de l’humanité, de généreux financements étaient proposés en l’échange de l’abandon des médecines traditionnelles, naturelles, notamment (3). 

Les organisations, centres d’études universitaires ou autres, etc. financés par la fondation Rockefeller ont vite formé une toile qui s’étend sur toutes les villes importantes du monde occidental. De même, il n’est aujourd’hui pas un centre de recherche médical d’importance qui ne soit arrosé par la Fondation Bill et Melinda Gates au nom de “l’amour de l’humanité” – et je ne parle pas d’organes de presse, comme le Monde, maintenus en vie grâce à ces généreux donateurs et des aides d’État. 

Il convient donc d’observer la même méfiance vis-à-vis d’un “Institut des relations humaines” envisagées à l’échelle mondiale, c’est-à-dire dans une perspective forcément dépersonnalisante, que vis-à-vis d’une Organisation Mondiale pour la Santé entre les mains d’un oligarque, pardon, d’un milliardaire philanthrope obsédé par la vaccination. 
« la manipulation consciente, intelligente des opinions et des habitudes organisées de masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays. » (Edward Bernays) 

Nous verrons dans les parties 1 et 2 de cet article que la propagande et  l’ingénierie sociale sont loin de se limiter à la modification des habitudes de consommation ou de la perception d’un pays décrété ennemi par le gouvernement invisible. 

LE « GOUVERNEMENT INVISIBLE »
Walter Lippmann, auteur de la formule « fabrique du consentement », écrit dans son livre Public opinion « que la démocratie a vu la naissance d’une nouvelle forme de propagande, basée sur les recherches en psychologie associées aux moyens de communication moderne. Lippmann mettait en doute la capacité de l’homme moderne à se déterminer avec sagesse et préconisait que les “élites savantes” assainissent l’information avant qu’elle n’atteigne la masse. » (citation extraite du monumental et extrêmement documenté Nouvel Ordre Mondial démasqué de Cyril Leysin, pp. 580-581) Il convient donc de méditer le constat élogieux que fait l’émission Secrets d’histoire quand elle déclare que Nelson D. Rockefeller est « Un des pères fondateurs de l’Amérique moderne ». 

« La manipulation consciente, intelligente, écrit Edward Bernays dans Propaganda, des opinions et des habitudes organisées de masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays. » 

Ce ne sont pas les moindres exploits d’Edward Bernays, qui savait de quoi il parlait, que d’avoir imposé, au profit des producteurs de viande, le bacon au petit déjeuner des Américains (avec le renfort d’acteurs et de modèles jouant le rôle de médecins) et d’avoir incité une nouvelle catégorie de consommateurs à la tabagie après la deuxième guerre mondiale : les femmes. 

Il n’est pas téméraire d’avancer que la plupart des bouleversement des habitudes sociales qui ont eu lieu au XXe siècle ont été téléguidés par des organismes de propagande et de “communication”, commandités soit par des lobbys, soit par des réseaux de pouvoir occulte (dont les noms ne sont pas inconnus pour autant : Council for Foreign Relationships, Cercle Bilderberg, Forum Économique Mondial, etc.). 

L’association de l’idée de propagande et de manipulation des masses avec l’idée de démocratie peut sembler a priori paradoxale, c’est parce que le mot de propagande allait peu à peu être remplacé en occident par les expressions « relations publiques » et autres euphémismes, pour réserver le mot propagande aux régimes ennemis. 

C’est d’ailleurs Edward Bernays et non Joseph Goebbels qui est l’auteur de la fameuse formule : « Plus c’est gros, plus ça passe. » Du reste, d’un point de vue strictement pragmatique, dans des régimes “démocratiques” – c’est-à-dire : où le peuple choisit par le vote le visage de ceux qui semblent gouverner – où le pouvoir est de plus en plus centralisé, la création de ces instituts de manufactures du consentement se comprend : autant rendre les gouvernés aussi prévisibles que possible… pour leur imposer progressivement un « Nouvel ordre mondial » dont le projet est déjà au moins centenaire, n’en déplaise aux “vérificateurs de faits” (pour qui les guillemets tiendront à jamais lieu de lauriers suffisants) financés par l’USAID. 

La pierre inaugurale de cette opération de propagande tient dans le concept absurde et bluffant de « peuple souverain ». Or on ne saurait, comme le dit René Guénon, à la fois gouverner et être gouverné. 

/À SUIVRE/

1. odysee.com/@marcel-d:3/marcel-s-occupe-de-bill-gates-et-de-l:e ethealthimpactnews.com/2020/is-w-h-o-director-tedros-a-terrorist-global-ties-to-bill-gates-clinton-foundation-dr-fauci-china-and-genocide/?fbclid=IwAR35WUUy4DYJZMu_yPtpIVSXD-oJMw8_4gwvAdiT1Nd1h-qVxiBwEEpgZPc

2. Selon l’émission instructive quoique mal nommée Secrets d’histoire, la fortune de John D. Rockefeller représentait l’équivalent de celles des quatre plus grandes fortunes en 2013. 

3. Si la pratique de la médecine jusqu’au début du XXe siècle pouvait aussi fournir un terrain au charlatanisme et à l’escroquerie, qui étaient d’ailleurs la première spécialité de John D. Rockefeller, que dire de la médecine moderne, élevée au rang de quasi-monopole, dont les compagnies pharmaceutiques produisent elles-mêmes les études des produits qu’elles mettent sur le marché, où les patients captifs servent de sujets d’expérimentation, aboutissant en 2021 à l’injection contrainte d’un produit inconnu et expérimental, sous les encouragements des gouvernements du monde libre enjoignant les populations à « croire en la science ». « Aie confiansssse » chante, dans Le livre de la jungle, le serpent, candidat à remplacer celui du caducée. 

Présentation : https://www.youtube.com/watch?v=GBc2dhjlWj0&t=2s

Le langage bénéficie tout particulièrement des organismes d’ingénierie sociale, tout particuièrement la langage qui touche à tous les aspects de la vie politique et sociale :

https://www.publier-un-livre.com/fr/le-livre-en-papier/3504-toxicologie-du-langage?fbclid=IwAR3j4xI4mFPvfN6R8VT1JMSko3aPbtB9B4ZsiXnSGGfREk0wixvNtYx4PBc

 

Source(s) : Xyloglosse.net (Ludovic Joubert)