
La
ruse suprême du diable, écrivait Charles Baudelaire, est d’avoir réussi
à faire croire qu’il n’existe pas. C’est aussi en quelque sorte le tour
de force des services secrets d’avoir réussi à faire croire que leur
action ne s’exerce qu’à l’étranger, et que toute influence, tout
piratage mental ne saurait être que le résultat de forces étrangères,
comme récemment l’affaire de la gifle infligée à Emmanuel Macron, par
son “épouse”, dont les images ont aussitôt été mises sur le compte de
l’ingérence russe.
Le fait de croire que la propagande est toujours
d’origine étrangère ne s’est pas installé par hasard, c’est le résultat
d’une illusion entretenue sciemment par les services secrets depuis
l’époque où la propagande a cessé de s’appeler « propagande de guerre »,
c’est-à-dire jusqu’au lendemain de la Première guerre mondiale, où les
régimes démocratiques se sont avisés de la nécessité d’une opération
permanente d’influence en temps de paix, ne serait-ce que pour nous
inculquer leur notion de la “paix” (l’entretien de la menace de l’ennemi
plus ou moins réel) et de la “liberté” (la consommation).
C’est depuis
le début du XXe siècle qu’elle a changé de nom pour s’appeler,
information, relations publiques (Edward Bernays) et être tantôt assumée
tantôt dénoncée comme Manufacture du consentement et s’infiltrer dans
tous les domaines d’activité de ce qu’on appelle « le monde libre ».
Résultat,
les services secrets sont loin de n’employer que des espions (agents
envoyés à l’étranger) : ils ont aussi recours à des agences de
communication, de publicité, des expériences de psychologie
expérimentale pouvant aller loin dans la cruauté, (comme celles d’Ewen
Cameron et du programme MK-Ultra…) et sont infiltrés dans les
universités et les centres de recherche scientifique.
C’est à partir du
début du XXe siècle, principalement dans la nébuleuse de l’Institut
Tavistock, que s’est développée cette propagande scientifique moderne,
qui traite les populations indigènes (européennes, occidentales) comme
des ennemis en puissance, qu’il est impératif de programmer,
conditionner, hypnotiser. C’est l’aveu même qu’un des pères fondateurs
de cette ingénierie sociale de masse Edward Bernays, qui écrit que les
démocraties ont besoin pour garder leur légitimité d’avoir l’assentiment
des populations. À ceci près que cet assentiment, elles ont les moyens
de le créer.
La série d’articles qui s’ouvre ici a été publiée dans les numéros 482, 483 et 484 de l’Antipresse, journal de Slobodan Despot
S’il
est une phrase apprise dès l’école dont on ne tire pas les leçons,
c’est bien « L’histoire est écrite par les vainqueurs ». Tant que cela
restera vrai et qu’on ne se demandera pas qui sont les véritables
vainqueurs de l’histoire, l’épisode Coronavirus, le jour où il entrera
dans les manuels sera résumé à peu près comme suit (calqué, donc, sur le
narratif médiatique qui nous aura enfermés dans une réalité parallèle) :
« À partir de mars 2020 s’est déclarée une pandémie globale qui n’a
pu être contenue que grâce aux efforts concertés des gouvernements
mondiaux, une stratégie dans l’ensemble cohérente déployée par les
organismes mondiaux de santé, main dans la main avec l’industrie
pharmaceutique moderne, toujours à la pointe de la recherche »…
Ce
récit, qui est ce qui se rapproche le plus, à l’ère moderne, du poème
épique, ne mentionnera ni la privatisation de l’Organisation Mondiale
pour la Santé par la fondation Bill and Melinda Gates et GAVI (ne
parlons même pas de la privatisation des nations par les banques), ni
des tendances génocidaires de Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur de
l’OMS, dirigée contre l’ethnie majoritaire de son pays d’origine…
En
2020, quand j’ai commencé à relayer l’excellente vidéo de Marcel D.,
rigoureusement documentée, contrairement à ce que son ton satirique et
volontiers vulgaire aurait pu suggérer (1) , il m’a été objecté par des
gens qui avaient manifestement déjà appris par cœur les leçons de
l’histoire du futur, que « Bill Gates n’est qu’un milliardaire à
l’américaine, qui tue le temps en se livrant à la philanthropie ».
C’est
mignon, est-on tenté de dire. Que des citoyens ordinaires renforcent
tous les super-pouvoirs que sont les gouvernements et les milliardaires
par une confiance qu’on ne rencontre guère que chez les canetons, voilà
qui me dépassait, sans pour autant me surprendre tout à fait (et ne nous
trompons pas : chez nous, ils s’appellent milliardaires alors qu’à l’est, ce sont de vulgaires oligarques, dixit la presse du monde libre).
LE PREMIER BUREAU OFFICIEL DE MANIPULATION DES ESPRITS
Pourtant
l’opération de propagande, de manipulation et de terreur, qui s’est
déchaînée dans le monde entier ou presque à partir de 2020 avec une
synchronisation qui laisse rêveur, est l’aboutissement de recherches
entamées un peu plus d’un siècle plus tôt, financées par plusieurs
lignées de “philanthropes”, notamment les Carnegie, les Rothschild, les
Rockefeller (2) et la famille royale britannique, à l’origine en 1913 de
la création du Bureau de la Propagande de Guerre, sis à la
Wellington House à Londres.
L’historien Arnold Toynbee en était le
directeur des études sur l’avenir tandis que Walter Lippmann et Edward
Bernays s’occupaient de la manipulation de l’opinion publique en vue de
modifier les opinion britannique et américaine en faveur de l’entrée des
États-Unis dans la Première Guerre mondiale.
Ce Bureau allait devenir
la clinique Tavistock en 1920 puis, en 1947, l’Institut Tavistock des
Relations Humaines. Le terrain de recherche de ce vénérable institut ?
La propagande scientifique moderne, ou ingénierie sociale.
L’opération
la plus retentissante des activités du Bureau britannique pour la
propagande de guerre aura consisté, au début de la Première guerre
mondiale, à diffuser une image caricaturale de l’empereur Guillaume II
et à propager des accusations d’atrocités commises par les Allemands
contre les civils en Belgique, en faisant croire notamment que des
soldats allemands assoiffés de sang auraient coupé les mains à des
enfants belges, violé et démembré des femmes qu’ils auraient clouées à
des portes de bâtiments publics.
On retrouve même des traces de ces
rumeurs dans Le temps retrouvé de Marcel Proust. Une des
techniques de retournement de l’opinion est le “sondage”, qui est en
fait une opération de modelage de l’opinion : tout est dans la manière
de formuler la question. C’est de manière stratégique que les opérations
de désinformation et de confusion seraient menées depuis Londres et non
depuis les États-Unis. En effet, les ambassadeurs britannique, français
et belge s’étaient prononcés contre l’établissement d’un service de
propagande sur le sol américain, afin de brouiller les pistes face à la
trop manifeste propagande allemande (2). Cette propagande financée par
la couronne britannique et par les inévitables Rothschild et
Rockefeller, importable d’un côté à l’autre de l’océan Atlantique,
allait bénéficier du relais de l’édition, de la presse, de la publicité
et des cinémas, qui diffusaient depuis 1910 des images de ce qu’on
appelle à tort ou à raison « actualités » ou « informations » (Newsreels
en anglais).
DE LA PSYCHANALYSE À LA FABRIQUE DU CONSENTEMENT
Il
n’est que trop facile de croire que la propagande et la manipulation de
masse seraient des inventions de régimes fascistes (qu’ils soient
nationalistes ou bolcheviques). Après tout, Staline n’appelait-il pas
les écrivains du Parti « les ingénieurs de l’âme humaine »…
La vérité est qu’un des livres de chevet de Joseph Goebbels était Propaganda,
manifeste d’Edward Bernays paru à New York en 1928. Wikipédia nous
apprend que les techniques de propagande moderne ont été codifiées et
appliquées la première fois d’une façon scientifique par Bernays et
l’essayiste Walter Lippmann.
Bernays était le neveu de Sigmund Freud
(lequel, avec l’invention controversée de la psychanalyse, a contribué à
réduire l’humain à ses pulsions sexuelles, idée exploitée avec grand
profit par le cinéma et la propagande commerciale qu’on appelle
aujourd’hui publicité). Bernays se voyait, selon ses propres mots comme
un « psychanalyste des corporations en difficultés » (comme l’écrit
Norman Baillargeon dans sa préface à la réédition française du livre de
Bernays). Il n’est d’ailleurs pas interdit d’étendre la notion de
corporation à tout système étatique.
Bernays est l’inventeur de ce qu’il
appelle « Ingénierie du consentement » ou « fabrique du consentement »,
formule attribuée à Walter Lippmann.
En
France, c’est en mars 1938 qu’apparaîtra un ministère de la
Propagande, dans le second cabinet Léon Blum. Ce ministère continuera
d’exister sous la Quatrième République sous le nom de ministère de l’Information.
UN DISCRET CLUB LITTÉRAIRE
La
première équipe de ce qui deviendrait l’Institut Tavistock était
composée d’Arnold Toynbee, des lords Northcliffe et Rothmere, mais aussi
de Walter Lippmann et d’Edward Bernays. « Autrefois, ceux qui
gouvernaient […] orientaient le cours de l’histoire en faisant
simplement ce qu’ils avaient envie de faire. [Leurs] successeurs ne
peuvent plus faire ce qu’ils veulent sans l’assentiment des masses et
ils ont trouvé dans la propagande un outil de plus en plus fiable pour
obtenir cet accord. La propagande a par conséquent un bel avenir devant
elle. » écrira Edward Bernays en 1928 dans son essai Propaganda.
Quant à Toynbee, auteur des vingt volumes de L’histoire de la civilisation occidentale,
sa théorie postulait que toutes les grande civilisations étant vouées à
s’effondrer, ce déclin pouvait être amorti par l’oligarchie
véritablement au pouvoir en recrutant une sorte de clergé dévoué aux
principes de la règle impériale (comprendre : oligarchique).
Les
activités de l’Institut Tavistock sont restées confidentielles jusqu’en
1935, avec la collaboration d’écrivains aussi connus que Arthur Conan
Doyle (Sherlock Holmes), Thomas Hardy (Tess d’Uberville), H. G. Wells (La guerre des mondes, La machine à remonter le temps…
mais aussi Le nouvel ordre mondial, essai dans lequel Wells prône la
formation d’un gouvernement mondial socialiste et scientifiquement
planifié en vue de la défense des droits de l’homme), G. K. Chesterton (Un nommé jeudi), John
Galsworthy, etc., puisqu’une propagande réussie s’assurera un succès
durable en enrôlant des agents officiels et officieux dans tous les
domaines de la vie publique et artistique (voir au printemps 2020 la
mise à contribution contre rémunération des youtubeurs et autres
influenceurs, enrôlés pour nous inciter à « rester chez nous », mais
aussi l’étrange unanimité du monde culturel et artistique au sujet de
cette “crise”)
COMMENT BLANCHIR UNE ARME DE GUERRE
Le Dictionnaire historique de la langue française nous apprend que jusqu’au tournant des dix-huitième et dix-neuvième siècles, le mot propagande signifie propagation de la foi
(chrétienne).
Ce mot prendra un sens politique après la Révolution en
février 1795, avec la première proclamation officielle de séparation
entre l’Église constitutionnelle et l’État. Il ne faudrait d’ailleurs
pas en déduire hâtivement que le phénomène religieux s’est affaibli
puisqu’à partir de cette époque, le culte méconnu car maçonnique de
l’Être suprême, puis celui de la République nimberont le régime d’une
aura mystique… Avant que d’autres idoles ne viennent lui prêter main
forte.
Il
serait peut-être une erreur de croire qu’il s’agit d’une religion sans
dieu puisque dans le règne de la contrefaçon, tout est divinisable,
quitte à ce que le culte passe par des idoles, qu’elles soient
cristallisées dans le culte de la personnalité ou le Parti.
La
propagande servirait donc à renforcer une sorte de culte qui ne dit pas
son nom – l’idole de la science s’ajoutait officiellement à partir de
2020 à ce culte polythéiquement correct. Le franc-maçon et ancien
ministre français de l’Éducation nationale Vincent Peillon appelle la
laïcité Une religion pour la République (titre d’un de ses
livres). Il a d’ailleurs raison de constater que les grandes structures
de pouvoir ont besoin d’un principe (plus ou moins) supérieur pour se
prévaloir d’une forme de légitimité.
Pour innocenter les démocraties occidentales de toute pratique suspecte, le mot propagande a progressivement été remplacé par publicité, relations publiques, communication politique ou santé mentale. Il semblerait même que ce soit la femme d’Edward Bernays qui ait suggéré à celui-ci d’employer un autre mot.
L’emploi du mot propagande
a été réservé aux pratiques de pays ennemis ou jugés dangereux. De leur
côté, les travaux sur la manipulation des masses seraient déguisés en
organismes spécialisés dans la sociologie, la psychologie (expérimentale
ou non) et la psychiatrie (impliquant déjà une vision standardisée et
standardisable du comportement humain, séparant le corps de l’esprit et
tournant le dos au concept d’âme, traitant les symptômes par la chimie).
Mais
l’ingénierie sociale, qui est aujourd’hui enseignée dans les
universités, ne se limite pas à la propagande. D’ailleurs même si
c’était le cas, l’opinion est une force agissante.
LE POUVOIR DE L’ARGENT
Dans
ses versions successives, l’Institut Tavistock des Relations Humaines,
faisait partie d’une constellation de deux cents ou trois cents
organismes financés par la dynastie Rockefeller (sans compter les
organisations créées par d’autres “philanthropes”).
Les
immenses fortunes américaines du tournant des XIXe et XXe siècle auront
été le produit de la révolution bourgeoise de 1789 (relisez l’immense
Balzac). Il semble qu’après la transformation du monde physique, c’est à
la transformation du monde mental que se consacreront les vitrines du
pouvoir occulte qu’on appelle “démocraties”. Ce pouvoir occulte,
c’est-à-dire caché, d’abord financier, est loin d’être dépourvu de
visées spirituelles, philosophiques et contre-spirituelles, et tire son
inspiration des utopies, notamment des utopies socialistes, elles-mêmes
traversées par des courants philosophiques, spirituels et gnostiques.
Si
le mot utopie est souvent employé avec une connotation
rêveuse, même sur le papier, ces cités idéales illustrent l’idée que les
rêves des rationalistes sont nos cauchemars.
Pour
donner une idées de l’influence de ces nouvelles fortunes, la fondation
Carnegie, avec le soutien des Rockefeller, a réussi à remodeler
complètement la conception de la médecine à partir du début du XXe
siècle, en commandant le Rapport Flexner, dont ils se
serviraient pour pousser les écoles, académies et universités de
médecine existantes à abandonner les pratiques traditionnelles au profit
de la chimie, plus rentable et correspondant aussi à une vision
mécaniste de l’humanité, de généreux financements étaient proposés en
l’échange de l’abandon des médecines traditionnelles, naturelles,
notamment (3).
Les organisations, centres d’études universitaires ou
autres, etc. financés par la fondation Rockefeller ont vite formé une
toile qui s’étend sur toutes les villes importantes du monde occidental.
De même, il n’est aujourd’hui pas un centre de recherche médical
d’importance qui ne soit arrosé par la Fondation Bill et Melinda Gates
au nom de “l’amour de l’humanité” – et je ne parle pas d’organes de
presse, comme le Monde, maintenus en vie grâce à ces généreux donateurs
et des aides d’État.
Il convient donc d’observer la même méfiance
vis-à-vis d’un “Institut des relations humaines” envisagées à l’échelle
mondiale, c’est-à-dire dans une perspective forcément dépersonnalisante,
que vis-à-vis d’une Organisation Mondiale pour la Santé entre les mains
d’un oligarque, pardon, d’un milliardaire philanthrope obsédé par la
vaccination.
« la
manipulation consciente, intelligente des opinions et des habitudes
organisées de masses joue un rôle important dans une société
démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible
forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays. » (Edward
Bernays)
Nous verrons dans les parties 1 et 2 de cet article que la
propagande et l’ingénierie sociale sont loin de se limiter à la
modification des habitudes de consommation ou de la perception d’un pays
décrété ennemi par le gouvernement invisible.
LE « GOUVERNEMENT INVISIBLE »
Walter Lippmann, auteur de la formule « fabrique du consentement », écrit dans son livre Public opinion
« que la démocratie a vu la naissance d’une nouvelle forme de
propagande, basée sur les recherches en psychologie associées aux moyens
de communication moderne. Lippmann mettait en doute la capacité de
l’homme moderne à se déterminer avec sagesse et préconisait que les
“élites savantes” assainissent l’information avant qu’elle n’atteigne la
masse. » (citation extraite du monumental et extrêmement documenté Nouvel Ordre Mondial démasqué de Cyril Leysin, pp. 580-581) Il convient donc de méditer le constat élogieux que fait l’émission Secrets d’histoire quand elle déclare que Nelson D. Rockefeller est « Un des pères fondateurs de l’Amérique moderne ».
« La manipulation consciente, intelligente, écrit Edward Bernays dans Propaganda,
des opinions et des habitudes organisées de masses joue un rôle
important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce
mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui
dirige véritablement le pays. »
Ce ne sont pas les moindres exploits
d’Edward Bernays, qui savait de quoi il parlait, que d’avoir imposé, au
profit des producteurs de viande, le bacon au petit déjeuner des
Américains (avec le renfort d’acteurs et de modèles jouant le rôle de
médecins) et d’avoir incité une nouvelle catégorie de consommateurs à la
tabagie après la deuxième guerre mondiale : les femmes.
Il n’est pas
téméraire d’avancer que la plupart des bouleversement des habitudes
sociales qui ont eu lieu au XXe siècle ont été téléguidés par des
organismes de propagande et de “communication”, commandités soit par des
lobbys, soit par des réseaux de pouvoir occulte (dont les noms ne sont
pas inconnus pour autant : Council for Foreign Relationships, Cercle
Bilderberg, Forum Économique Mondial, etc.).
L’association de l’idée de
propagande et de manipulation des masses avec l’idée de démocratie peut
sembler a priori paradoxale, c’est parce que le mot de propagande allait
peu à peu être remplacé en occident par les expressions « relations
publiques » et autres euphémismes, pour réserver le mot propagande
aux régimes ennemis.
C’est d’ailleurs Edward Bernays et non Joseph
Goebbels qui est l’auteur de la fameuse formule : « Plus c’est gros,
plus ça passe. » Du reste, d’un point de vue strictement pragmatique,
dans des régimes “démocratiques” – c’est-à-dire : où le peuple choisit
par le vote le visage de ceux qui semblent gouverner – où le pouvoir est
de plus en plus centralisé, la création de ces instituts de
manufactures du consentement se comprend : autant rendre les gouvernés
aussi prévisibles que possible… pour leur imposer progressivement un
« Nouvel ordre mondial » dont le projet est déjà au moins centenaire,
n’en déplaise aux “vérificateurs de faits” (pour qui les guillemets
tiendront à jamais lieu de lauriers suffisants) financés par l’USAID.
La
pierre inaugurale de cette opération de propagande tient dans le
concept absurde et bluffant de « peuple souverain ». Or on ne saurait,
comme le dit René Guénon, à la fois gouverner et être gouverné.
/À SUIVRE/
1. odysee.com/@marcel-d:3/marcel-s-occupe-de-bill-gates-et-de-l:e ethealthimpactnews.com/2020/is-w-h-o-director-tedros-a-terrorist-global-ties-to-bill-gates-clinton-foundation-dr-fauci-china-and-genocide/?fbclid=IwAR35WUUy4DYJZMu_yPtpIVSXD-oJMw8_4gwvAdiT1Nd1h-qVxiBwEEpgZPc
2. Selon l’émission instructive quoique mal nommée Secrets d’histoire, la fortune de John D. Rockefeller représentait l’équivalent de celles des quatre plus grandes fortunes en 2013.
3.
Si la pratique de la médecine jusqu’au début du XXe siècle pouvait
aussi fournir un terrain au charlatanisme et à l’escroquerie, qui
étaient d’ailleurs la première spécialité de John D. Rockefeller, que
dire de la médecine moderne, élevée au rang de quasi-monopole, dont les
compagnies pharmaceutiques produisent elles-mêmes les études des
produits qu’elles mettent sur le marché, où les patients captifs servent
de sujets d’expérimentation, aboutissant en 2021 à l’injection
contrainte d’un produit inconnu et expérimental, sous les encouragements
des gouvernements du monde libre enjoignant les populations à « croire
en la science ». « Aie confiansssse » chante, dans Le livre de la jungle, le serpent, candidat à remplacer celui du caducée.
Présentation : https://www.youtube.com/watch?v=GBc2dhjlWj0&t=2s
Le
langage bénéficie tout particulièrement des organismes d’ingénierie
sociale, tout particuièrement la langage qui touche à tous les aspects
de la vie politique et sociale :
https://www.publier-un-livre.com/fr/le-livre-en-papier/3504-toxicologie-du-langage?fbclid=IwAR3j4xI4mFPvfN6R8VT1JMSko3aPbtB9B4ZsiXnSGGfREk0wixvNtYx4PBc
Source(s) : Xyloglosse.net (Ludovic Joubert)