dimanche 6 juillet 2025

ChemSex – Mort du franc-maçon Laurent Kupferman après une nuit de débauche marquée par l’usage de drogues

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Laurent Kupferman, figure maçonnique et essayiste, a été retrouvé mort à Fontainebleau après une nuit marquée par l’usage de drogues. Deux hommes sont en garde à vue. L’affaire secoue les cercles de pouvoir.

mise à jour le 06/07/25

Une élite, une nuit, un drame.

Dans le petit monde feutré de la haute société française, où les idéaux républicains se murmurent entre deux coupes de champagne, la nouvelle a fait l’effet d’un pavé dans la mare. Laurent Kupferman, essayiste, chroniqueur, et figure éminente du Grand Orient de France, a été retrouvé mort le mercredi 2 juillet 2025 dans un appartement de Fontainebleau

 À 59 ans, cet intellectuel s’est éteint dans des circonstances troubles, entouré de deux hommes, aujourd’hui en garde à vue. Derrière les hommages vibrants à son « érudition » et son « humanisme », une réalité plus crue émerge : une nuit de débauche, ponctuée de drogues de synthèse comme le GHB et la 3-MMC, aurait scellé son destin. Une histoire qui rappelle, avec un certain cynisme, que les élites ne sont jamais loin des scandales qu’elles dénoncent.

Une nuit fatale au cœur de Fontainebleau

C’est au petit matin, dans un logement discret de la rue de la Paroisse, que le drame s’est noué. Selon les premiers éléments de l’enquête, relayés par Le Figaro et Le Parisien, Laurent Kupferman aurait rejoint deux hommes, âgés de 39 et 58 ans, rencontrés via une plateforme en ligne. Vers 2h40, les trois comparses se seraient lancés dans une soirée où les substances illicites – GHB et 3-MMC, cocktails prisés des nuits sans fin – tenaient le rôle principal. Quelques heures plus tard, vers 8h, l’essayiste est retrouvé inanimé. Malgré les tentatives désespérées de réanimation par ses compagnons d’un soir, il est déclaré mort en fin de matinée.

Une enquête pour « homicide involontaire » a été ouverte, et les deux hommes, interpellés sur place, ont été interrogés. Les investigations devront faire la lumière sur la cause exacte du décès : overdose ? Mauvaise réaction aux substances ? Et surtout, d’où venaient ces drogues ? Qui les a fournies ? Des questions qui, dans ce genre d’affaires, finissent souvent par révéler des réseaux bien plus vastes.

Une figure maçonnique, un scandale bien terrestre

Laurent Kupferman n’était pas un inconnu. Chroniqueur, consultant en communication, fils de l’historien Alfred Kupferman, il portait haut les valeurs de la franc-maçonnerie, au sein du prestigieux Grand Orient de France

Le site 450.fm, autoproclamé porte-voix de la franc-maçonnerie, n’a pas tardé à lui rendre hommage, saluant un homme « dévoué aux idéaux républicains ». Mais derrière les épithètes flatteuses, c’est un autre tableau qui se dessine : celui d’une élite qui, à l’abri des regards, s’adonne à des excès que le commun des mortels paie souvent au prix fort.



Car oui, cette histoire n’est pas sans rappeler d’autres dérapages retentissants. On pense à Pierre Palmade, dont les frasques sous influence ont défrayé la chronique et mis en danger des innocents. Ou encore à Richard Descoings, emporté en 2012 à New York dans des circonstances troubles, où le chemsex et les drogues n’étaient pas loin. À chaque fois, le même refrain : des puissants qui jouent avec le feu, protégés par leur statut, jusqu’à ce que la réalité les rattrape.

La haute société et ses petits secrets

Ce n’est plus un secret pour personne : dans les sphères du pouvoir, qu’il s’agisse de sénateurs, d’intellectuels ou de grands patrons, les soirées où l’on sniffe, consomme et s’abandonne ne sont pas rares. GHB, 3-MMC, cocaïne… Les drogues de synthèse, reines des nuits interminables, ont remplacé les vieux whiskys des salons d’antan. Mais quand ces excès débordent, c’est le citoyen lambda qui trinque. Un accident de voiture, une overdose médiatisée, un scandale qui éclabousse : les conséquences, elles, ne restent pas confinées aux appartements cossus.



Avec la mort de Laurent Kupferman, c’est une nouvelle fissure dans le vernis de la haute société française. Une de plus, dira-t-on, dans un monde où les leçons de morale s’écrivent en public, mais s’oublient en privé. Les analyses médico-légales en cours diront peut-être si la drogue a directement causé ce décès. Mais une chose est sûre : cette affaire, comme tant d’autres, continuera d’alimenter le sarcasme de ceux qui observent, de loin, les puissants chuter de leur piédestal.

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