18/07/2025 // Lance D Johnson

« Viens », cria un soldat dans un arabe approximatif, lui faisant signe d'avancer. Le garçon hésita, mais l'homme sourit, chaleureux, presque bienveillant. Il fit un pas. Puis un autre. Un coup de feu fendit l'air.
Le jeune garçon s'effondra sur place, son cerf-volant lui échappant de ses petits doigts. Le sourire du soldat se transforma en ricanement tandis que des rires parvenaient à la radio. Derrière les décombres, les mercenaires se tapaient dans la main, leurs fusils fumant encore.
Le camion d'aide ? C'était un piège. Le sang s'accumulait autour du garçon, s'infiltrant dans la poussière. Le vent emporta son cerf-volant. Personne ne vint l'enterrer. Il fait partie des milliers d'enfants victimes ensevelis sous les décombres, leurs corps jetés dans le sable, leur espoir s'envolant au vent.
Ceci est un exemple de l'enfer que vivent les enfants de Gaza. Ils meurent de faim sans soins médicaux ; ils recherchent leurs proches massacrés ; et ils sont victimes de pièges à l'aide alimentaire. Alors qu'Israël a toujours été à l'abri de tout contrôle et considéré comme une nation suprême, juste et intouchable, les dirigeants mondiaux ne détournent plus le regard. Alors que la campagne de bombardements impitoyables d'Israël sur Gaza se poursuit, des milliers d'enfants innocents sont ensevelis sous les décombres, leurs corps jetés dans la poussière. Les hôpitaux sont transformés en cimetières. L'aide est limitée et utilisée comme un piège.
Mais en ces temps terrifiants, une coalition historique de nations se lève et exige des comptes. Le siège génocidaire de Gaza, alimenté par les armes occidentales, la suprématie israélienne et sa soif de sang, a atteint un point critique. Douze pays se sont désormais engagés à prendre des mesures drastiques pour étouffer la machine de guerre israélienne , défiant ainsi la pression américaine et marquant un tournant radical pour la justice internationale. La question demeure : le reste du monde suivra-t-il la même voie ou continuera-t-il à favoriser ce massacre ?
Points clés :
- Douze pays, dont la Bolivie, la Colombie et l’Afrique du Sud, ont accepté un embargo sur les armes, un blocus des ports sur les livraisons d’armes à Israël et des poursuites contre les criminels de guerre israéliens.
- L'UNICEF rapporte que plus de 3 450 enfants palestiniens ont été tués, la plupart enterrés vivants, brûlés ou déchiquetés par les bombes, et que des milliers d'autres sont affamés et déshydratés à cause du siège israélien.
- Le sommet de La Haye, soutenu par plus de 30 pays, marque la plus forte contestation à ce jour par le Sud global contre l’impunité américano-israélienne, provoquant une réaction furieuse de la part de Washington.
- Un rapporteur de l'ONU prévient que l'économie israélienne est « structurée pour soutenir le génocide », exhortant toutes les nations à rompre complètement leurs liens.
La fin de l’impunité ?
Pendant des mois, le monde a vu Israël pulvériser Gaza, rasant des quartiers entiers et ciblant hôpitaux, écoles et camps de réfugiés avec des bombes fournies par les États-Unis. Lorsque James Elder, de l'UNICEF, a qualifié Gaza de « cimetière pour enfants », il n'exagérait pas . Le blocus israélien a contraint les survivants à boire de l'eau contaminée, tandis que des enfants comme Talia, 4 ans, qui s'arrache les cheveux à cause du traumatisme, incarnent le coût psychologique de cet enfer artificiel.
Mais la tendance est en train de changer. Le sommet du Groupe de La Haye en Colombie, dirigé par des pays ayant une expérience directe des atrocités soutenues par l'Occident , a fixé une limite. Leur résolution n'est pas seulement symbolique : elle est concrète : interdiction des ventes d'armes, blocage de l'accès aux ports pour les livraisons d'armes et gel des contrats qui financent l'occupation israélienne. Le président colombien Gustavo Petro l'a exprimé sans détour : « La vie des Palestiniens n'est plus jetable. »
L'hypocrisie américaine démasquée
Le Département d'État a raillé les « programmes anti-occidentaux radicaux » du sommet, ignorant l'ironie du sort : les États-Unis eux-mêmes ont opposé leur veto à plusieurs cessez-le-feu de l'ONU tout en finançant les massacres israéliens. La colère de Washington révèle la panique : leur client sacré au Moyen-Orient ne bénéficie plus de l'immunité et son pouvoir s'effrite tandis que les nations s'unissent pour contrer leurs actes génocidaires.
Pendant ce temps, l'Afrique du Sud, qui vient de se rendre à la CPI pour prouver le génocide israélien, mène la charge. Comme l'a averti la rapporteure de l'ONU, Francesca Albanese : « Le temps presse pour que l'Europe et le monde arabe se joignent à nous. » Le message est clair : neutralité rime avec complicité.
La bataille ne se déroule pas seulement dans les cendres de Gaza : elle se déroule sur les bancs des accusés, dans les tribunaux et dans les salles de conférence du monde entier. Les États-Unis et les nations européennes continueront-ils d’armer un régime qui tue des enfants avec son approbation ? Les entreprises continueront-elles de tirer profit de l’apartheid ? Les douze nations pionnières ont allumé la mèche ; le monde doit désormais choisir : soutenir le génocide ou défendre l’humanité.
Les sources incluent :
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