Pour détecter sur place des ondes nocturnes invalidantes il y avait l'excellent "laboratoire" EMITECH, recommandé par un concurrent.... qui ne voulait pas se charger du boulot.
FM oblige .
Le rendez-vous de contact avec Emitech avait été pris d’une cabine téléphonique publique de Vannes . La communication était difficile. Non à cause du véhicule qui s'énervait juste à côté, seulement à cause de la ligne qui semblait dédoublée. Captée.
Et une violente rage de dent m'avait prise au dépourvu le matin prévu du rendez-vous.
Ma pause déjeuner avait été faite, rage de dent incluse, en vitrine d’une brasserie à Ploërmel.
Ce qui m'avait permis d'admirer un motard de la gendarmerie, lambinant dans le parking en repérage de véhicule. Son alter ego était sans doute en vérification sur autre itinéraire éventuel de cible.
Il était 13h15. Une heure de déjeuner de fonctionnaire.
Au laboratoire, allée du Chemin vert, la secrétaire qui avait prévenu le "dit" spécialiste de mon arrivée était hilare. Lui aussi.
Il en avait omis de se nommer et de dire sa qualité : jardinier ? technicien ? directeur ? remplaçant ?
Au bout de quatre phrases, il avait décrété que ce que je décrivais n’existe pas et qu’il fallait consulter … un médecin.
Non . Pas pour la rage de dent. Pour plus haut.
Selon lui, toujours hilare, on ne trouverait rien à mon domicile, car les ondes ne traversent pas les murs. Elles resteraient donc devant la porte de la personne ciblée , ou mieux chez leurs propriétaires émetteurs.
Il m'annonçait de ce fait une économie de 9000 euros, déplacement et détection tout compris . Car le prix fixé pour l’étude était en relation avec celui du matériel utilisé : 500.000 euros de matériel .
Bigre !
Heu. Non . ... Seulement 50.000 euros. Il s’embrouillait dans les 0 .
Gare à la précision des ondes à détecter !
Il aimait la piste médicale qu'il avait répétée . Lourdingue !
Au final une liste de sites de victimes des ondes que je lui avais proposée avait retenu son attention. Et il avait foncé à leur recherche sur son écran, s'esclaffant à chaque découverte.
Pour conclure, il avait proposé le preuve par l'armée. Selon lui, bien pré-informé, l'armée sait tout et voit tout des ondes émises sur le pays . Aucune émission d'ondes pirate ne peut donc lui échapper.
S'il y en avait eu , l'armée le saurait et réagirait, donc , il n’y en avait pas.
Un peu simpliste , le gars .
Et un groupe voyou ?
Impossible , selon lui, et pour la même raison que plus haut. Il avait répondu globalement
Toujours la preuve par l’armée .
Justement
Avant de partir, il m'avait gratifiée d'un conseil d'ennemi : surtout ne pas me protéger la tête des tirs d'ondes nocturnes.
C'était , d'après lui, la seule raison de mon "insomnie", un mot qu'il confondait avec privation de sommeil par souffrance infligée volontairement.
C'était en 2014.
Ce soir là, le matraquage des ondes pulsées au cerveau avait commencé très tôt. Ce matraquage avait été d'une brutalité toute particulière.. Un salopard/sadique était aux commandes de l'émetteur, en représailles.
La rage de dent avait duré deux jours et disparu.
Sans aucun traitement.
Men made.
Pour éviter le renouvellement de ce type de rage de dents qui n'était pas nouveau et cessait tout seul , j'avais fait enlever les amalgames dentaires à base de métal de cette partie droite de la bouche .
Peine perdue .
Il faut garder en mémoire que cette technologie d'énergie pulsée , quelque soit sa nature sert surtout à tuer, par crise cardiaque, AVC fulgurant , et problèmes de santé divers et inexplicables mais toujours expliqués avec assurance .
Dans d'autres cas , elle sert à torturer sans fin .
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