dimanche 13 juillet 2025

Souvenir - le laboratoire de détection

 Pour détecter  sur place  des ondes nocturnes invalidantes il y avait l'excellent  "laboratoire" EMITECH, recommandé par un concurrent.... qui ne voulait pas se charger du boulot. 

FM oblige .


Le rendez-vous de contact avec Emitech  avait été pris d’une cabine téléphonique publique de Vannes . La communication était difficile. Non  à cause du véhicule  qui s'énervait juste à côté, seulement à cause de la ligne qui semblait dédoublée. Captée.


Et une violente  rage de dent m'avait prise au dépourvu le matin  prévu du rendez-vous.


Ma pause déjeuner avait été faite, rage de dent incluse,   en vitrine d’une brasserie à Ploërmel. 

Ce qui m'avait permis d'admirer un motard de la gendarmerie, lambinant dans le parking en repérage de véhicule.    Son alter ego était sans doute en vérification sur autre itinéraire éventuel de cible.


Il était 13h15.  Une heure de déjeuner de fonctionnaire. 


Au laboratoire, allée du Chemin vert, la secrétaire qui avait prévenu le "dit"  spécialiste de mon arrivée était hilare. Lui aussi. 

Il en avait omis de se  nommer et   de dire sa qualité : jardinier ? technicien ? directeur ?  remplaçant ? 



Au bout de quatre phrases, il avait décrété que ce que je décrivais n’existe pas et qu’il fallait consulter … un médecin.

Non . Pas pour la rage de dent. Pour plus haut.


Selon lui, toujours hilare,  on ne trouverait rien à mon domicile, car les ondes ne traversent pas les murs. Elles resteraient donc devant la porte  de la personne ciblée , ou mieux chez leurs propriétaires émetteurs.


Il m'annonçait de ce fait une économie de 9000 euros, déplacement et détection tout compris   . Car  le prix fixé  pour l’étude était en relation avec celui du matériel utilisé  :  500.000 euros de matériel .

Bigre !

 Heu. Non . ... Seulement  50.000 euros. Il s’embrouillait dans les 0 . 

Gare à la précision  des ondes à détecter !


Il aimait la piste médicale qu'il avait répétée .  Lourdingue !


Au final  une liste de sites de victimes des ondes que je lui avais proposée  avait retenu son attention. Et il avait foncé à leur recherche sur son écran, s'esclaffant à chaque découverte. 


Pour  conclure, il avait proposé le preuve par l'armée. Selon lui, bien pré-informé, l'armée sait tout et voit tout des ondes émises sur le pays . Aucune émission d'ondes pirate ne peut  donc  lui échapper.

S'il y en avait eu , l'armée le saurait et réagirait,  donc , il n’y en avait pas.

Un peu simpliste , le gars  . 


Et un groupe voyou  ? 

Impossible , selon lui, et pour la même raison que plus haut. Il avait répondu globalement

Toujours la preuve par l’armée .


Justement


Avant de partir,  il m'avait gratifiée d'un conseil d'ennemi  : surtout ne pas me protéger la tête des tirs d'ondes nocturnes.  

C'était , d'après lui,  la seule raison de mon "insomnie", un mot qu'il confondait avec privation de sommeil par souffrance infligée volontairement.  


C'était en 2014. 


Ce soir là, le matraquage des ondes pulsées au cerveau avait commencé très tôt. Ce matraquage  avait été d'une brutalité  toute particulière.. Un salopard/sadique  était aux commandes  de l'émetteur,  en représailles.


La rage de dent avait duré deux jours et disparu. 

Sans aucun traitement.  

Men made.


Pour éviter le renouvellement de ce type de rage de dents qui n'était pas nouveau et cessait tout seul , j'avais fait enlever  les amalgames dentaires à base de métal de cette partie  droite de la bouche . 


Peine perdue .


Il faut garder en mémoire que cette technologie  d'énergie pulsée , quelque soit sa nature sert surtout  à tuer, par crise cardiaque, AVC  fulgurant , et  problèmes de santé divers et inexplicables mais toujours expliqués avec  assurance .


Dans d'autres cas , elle sert à torturer sans fin . 

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